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Juliette est du quartier de Saint Louis, elle a grandi dans les anciens abattoirs de Marseille devenus “La Cité des arts de la rue” depuis 1993. Dans un immense atelier rempli de métal inerte et motorisé elle a vu des sculptures naître, des bolides se faire démonter. Pour se reposer elle observait les plantes, celles qui poussent dans le béton, la garrigue et les pages de magazine. Vite elle s’est mise à travailler le métal aussi, elle est devenue bijoutière, petite main usée pour des marques de luxe. Aujourd’hui ses mains revanchardes ont leur nom propre : CAPOBIANCO. C’est le nom de son arrière grand-mère sicilienne. Elle s’inspire de ce qu’elle a vécu et de ce qu’elle transpire encore : la faune et le bâti d’une ville rude, sincère, le rêve d’une flore, d’un tropique fantasmé. Elle détruit ou adapte des bijoux anciens pour en faire des nouveaux. Ses bagues sont fleuries par les noeuds de barbelés, ses colliers poussent au cou des regards d’acier.

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